L'histoire racontée ici est si universellement partagée et pourtant si peu connue du grand public. Inventée par Esope, le père des fabulistes, elle nous apprend que la langue est le meilleur et le pire de l'homme. Dana Monceau place cette histoire à l'époque plus moderne, parle du pouvoir des mots, si souvent malmenés par la pléthore d'informations rapides, superlatives, décomplexées. Les mots peuvent blesser, mais qui s'en soucie ? Les mots peuvent guérir, mais qui s'en soucie ? L'auteur a souhaité abolir la distance temporelle et transposer cette histoire à l'époque moderne afin que les jeunes se sentent concernés par la portée de cette fable. L'illustratrice, Marta Farina, a merveilleusement interprété ces propos avec un dosage juste entre la fantaisie et le réel.